Titre : Happy Birthday Aujourdhui nous sommes le vingt-cinq juillet. Nous avions décidé nous quatre de faire la fête pour célébrer son anniversaire, bien quil refusait de faire quoi que ce soit car son emploi du temps était tout le temps chargé, jamais il navait une minute à lui. Je voulais que pour une fois, il se détende et qu il pense un peu à autre chose quau travail. Il y a quelque temps il mavait donné le double des clés de sa maison à cause de plusieurs cambriolages qui sétaient produit chez lui lorsquil nétait pas là. Il mavait demandé de sa douce voix, si je pouvais passer chez lui de temps à autre pour surveiller. Javais sans hésitation accepté, être chez lui, sentir son odeur partout, sallonger dans le lit où il dort chaque soir
Tout cela me rendait heureux. Il ne savait rien des sentiments que éprouvais pour lui, il nétait pas attiré par les hommes je le voyais bien. Je me chargeais de faire la décoration de chez lui pendant que Wataru loccupait ailleurs. Je voulais que tout soit parfait pour son anniversaire. Autour de la porte javais installé des ballons de toute les couleurs et javais placé une banderole avec écrit en énorme happy birthday juste en face de lentrée, accrochée en hauteur pour quil ne la voit que ça en arrivant. La maison entière était remplie de ballons, certains avec des petits smileys dessus, dautre avec des je taime mon chou, oui car il y a quelques années nous nous sommes amusés à prendre des allures de gay pour délirer. Pour lui cétait un simple délire mais pour moi cétait tout ce quil y avait de plus sérieux. Fier de mon travail, je lobservais en souriant. Nous nous sommes finalement tous réunis chez lui, cachés derrière les meubles en attendant que Wataru et lui rentrent. Quand ils arrivèrent enfin et pénétrèrent dans la maison, il regarda la banderole avec surprise au début, et finalement un tendre sourire se dessina sur ses lèvres. Cest alors que nous sommes tous sortis de notre cachette en hurlant : « Happy birthday Aki-kun » Il nous avait regardé les uns après les autres, se sentant tellement gêné. Je le voyais sur son visage, je devinais le moindre de ses sentiments rien quen le regardant. Il était heureux mais ne voulait pas le montrer, Aki était bien trop timide pour cela. Finalement il avait ouvert ses cadeaux chez lui et la plus grande partie de la soirée sétait passée à son domicile. Cétait agréable de le voir si heureux et penser à autre chose quau travail. Quand je lui est offert mon cadeau, une jolie guitare toute neuve, celle sur laquelle il bavait à chaque fois que lon passait devant un magasin. Je voulais lui faire le plus beau des cadeaux, jaurai été jaloux que lun des autres lui offre un plus beau cadeau que moi. Jai vu des étoiles dans ses yeux tellement il était heureux de ce que je lui avais acheté. Il ma pris dans ses bras pour me remercier, les battements de mon cur sétaient alors accélérés ; ce nest pourtant pas mon genre mais quand cest lui je ne contrôle plus aucune réaction à lintérieur de moi. Javais aussi fait une réservation au restaurant pour finir la journée en beauté. Je savais que ça le gênerais mais jadore tellement voir son visage rempli de gêne, il est encore plus craquant. Tooru qui mourrait de faim leur dit de se dépêcher, il était le premier dans la voiture et attendait. Tout le monde monta et hop, direction le restaurant. Je métais mis à larrière entre Aki et Tooru. Je voulais être le plus proche de lui que possible. Il pensait beaucoup trop au travail et jallais rarement loccasion dêtre proche de lui, en concert il était à lopposer de moi mais cela ne mempêcher pas de le regarder lui plus souvent que les fans. Une fois arrivée à lendroit où javais fait la réservation, nous sommes tous entrés et nous sommes installés tranquillement. Tout le monde commandèrent mais Aki avait du mal à choisir. Il était concentré sur la fiche de menu et calculait mentalement pour pas que ça fasse trop cher. Cela me fit rire ; je lui tapai alors gentiment sur la tête. « hey cest ton anniversaire tu as quand même le droit de te faire plaisir, en plus cest moi qui paye alors profite »
Auteur : Natsumi
Groupe : 12012
Genre : Shônen ai
Couple : ahah
Cétait justement ça qui le gênait, que ce ne soit pas lui qui paye. Je le savais mais je voulais quil se fasse un peu plaisir. Il choisit finalement quelque chose de pas trop cher et quil adorait. A peine nous nous sommes retrouvés à ne rien dire quil à commencé à parler de travail. Je lai directement coupé pour lui dire quau moins pour ce jour sil pouvait éviter den parler. Il ne la pas pris mal parce quil a compris que ce que je voulais cétait lui faire un peu oublier tout ça, au moins pour ce soir. Comme il navait aucun autre sujet de conversation je lui ai posé des questions sur ses loisirs en ce moment, je voulais me renseigner un peu plus, il parle tellement peu de lui. Mais il navait en réalité aucun loisir, manque de temps je suppose. Résultat cest moi avec Tomoyuki qui avons raconté nos blagues pour les faire rire.
A la fin du repas, tout le monde se dirigea vers la voiture de Wataru mais je rattrapai doucement le bras de Hiroaki.
« Tu veux que je te ramène chez toi? »
Il accepta mais ne comprenait pas pourquoi il ne voulait pas quil rentre avec les autres. Eux le savaient très bien alors ils ne dirent rien et rentrèrent. Le matin javais garé ma voiture près du restaurant exprès pour pouvoir le ramener. Il fallait que je lui déclare ma flamme. Wataru mavait dit que ce nétait pas une bonne idée car Il savait que Aki nétait pas le moins du monde attiré par les hommes et que si ça se passait mal ça risquait de poser problème avec le groupe par la suite. Mais il fallait que je lui dise ce que javais sur le cur je ne pouvais plus rester ainsi. Je suis monté au volant et jai démarré la voiture. Javais décidé de passer par la forêt pour ne pas croiser beaucoup de monde et pouvoir lui parler tranquillement, et, ce chemin était plus long.
« A vrai dire Aki-kun, si jai voulu te ramener cest que jai quelque chose à te dire »
Il tourna la tête vers moi alors que je fixais la route et me demanda ce qui se passait et si cétait grave. Il semblait vraiment inquiet, il sattendait déjà à ce que je lui annonce la mort dune personne ou quelque chose dans ce genre la. Jhésitai pendant un moment, je ne devrais peut-être pas lui dire, Wataru aurait-il raison? Cela pourrait engendrer des problèmes avec le groupe. Ce dernier était la seule chose qui me rattachait à mon amour, si elle était détruite, je le serais tout aussi. Peut-être que je ne devrais rien lui dire pour être sûr de ne pas le perdre? Bon sang mais que je me sens honteux, je ne suis pas si trouillard que ça avec les gens mais Aki me bloque totalement. Quand je lui parle damour, mes mots ne sortent pas même quand cest pour lui parler de ses amours à lui. Je suis tétanisé à cause de lui. Il commençait à simpatienter car je ne disais toujours pas un mot. Il avait de plus en plus peur que la nouvelle soit grave au point que ce soit le décès dun membre de ma famille. Finalement je me lançais, et tant pis pour les conséquences que cela engendreraient.
« je . »
Je nai pas eu le temps continuer ma phrase que jappuyai dun coup sec sur le frein à cause dun cerf qui traversa la route juste devant nous. Mais comme un idiot, tétanisé par la peur lanimal resta en plein milieu de la route et les cris de Aki pour me dire de léviter à tout prix mobligèrent et donner un violent coup de volant sur le côté pour ne pas le toucher. La peur sempara de moi car je narrivais plus à contrôler la voiture. Par reflex je mis mes mains devant mon visage comme pour me protéger, je savais quil était inutile dessayer de reprendre le contrôle du véhicule. Il était trop tard, la voiture fonça droit dans un fossé mais à cause de la vitesse à laquelle il roulait, elle sortit du trou pour finir sa route violemment contre un arbre. Je me souviens avoir tourner la tête pour voir si Aki allait bien, il saignait à la tête et était inconscient. Jai murmuré son nom avant de sombrer moi aussi dans linconscience.
Lorsque jai rouvert les yeux, jétais dans une petite chambre blanche très lumineuse, allongé dans un lit. On aurait presque pu penser quil sagissait du paradis tellement celle-ci était éclairée. Jy ai penser un instant, mais mes pensées ont vite changé. Où est Aki? Comment va-t-il? Il faut que je le vois. Jessayai de me lever mais mes jambes refusaient de mobéir. Une infirmière entra et en voyant que jessayais de me lever me dit que je nétais pas totalement rétabli que je ne devais pas bouger. Les seuls mot que jarrivèrent à prononcés étaient :
« Comment va-t-il ? »
La femme devant moi compris immédiatement de qui je voulais parler car elle sétait occupée de nous deux. Elle me fit un léger sourire mais je vis bien quil était forcé, cela minquiéta encore plus que ce que je ne létais déjà. Pitié faites quil ne soit pas mort. Sans lui ma vie ne vaut pas la peine dêtre vécu. Pourquoi cette femme ne me répondait-elle pas ? Mes yeux souvraient de plus en plus grand. Mon cur tapait violement dans ma poitrine minfligeant une douleur affreuse.
« Ne me dite pas quil est »
« Il est actuellement dans le coma »
Oh non pas ça. Un coma peut être éternel. Et tout ça cest de ma faute. Je men veux tellement davoir voulu le ramener, davoir voulu tout lui avouer. A croire que Dieu lui-même refuse que je lui avoue mes sentiments. Jai été idiot et à cause de moi il est gravement blessé. Je suis un monstre, comment ai-je pu faire ça à lhomme que jaime. Jai fermé mes yeux et je me suis reposé. Jai un peu réussi à dormir mais je repensais tout le temps à toi. Je men foutais totalement de mon état à moi, il fallait que je le vois Lui. Malgré la douleur je me levai et insistai pour que tout mon corps mobéisse. Pour lui jétais près à tout.
Je sortis discrètement de ma chambre pour trouver la sienne. Je ne savais pas du tout où il était mais je devais le retrouver. Mes jambes me faisaient très mal mais je me battais contre la douleur en mappuyant contre le mur pour maider à marcher. Heureusement pour moi les infirmières ne sintéressaient pas trop à moi. Je demandai à lunes delle où se trouvait Hiroaki Sakai, elle me lindiqua et je me précipitai pour aller le voir.
Doucement jouvris la porte et regardai ton corps endormi. Mon cur se serra. Mon amour comment ai-je pu te faire ça.. Pourras-tu me pardonner un jour?. Je mapprochai de toi et massis sur le bord du lit. Je te trouvais vraiment très beau à ce moment là mais jaurais préféré que tu ouvres les yeux. Te voir ainsi me brisais le cur. Je ne pus mempêcher dapprocher ma main pour caresser ton doux visage. Je posai mon index sur tes magnifiques lèvres et traçai le contour avec. Ta respiration était constante mais tu nouvrais toujours pas les yeux.
Linfirmière qui sétait occupée de moi entra et me vit, elle se retint dhurler et de me virer violemment mais je men fichais, il était hors de question de je sorte dici. Je resterais auprès de lui jusquà ce quil se réveille car il était ici par ma faute. Elle sapprocha de moi par derrière et posa sa main sur mon épaule. Je ne bougeais pas dun poil. Mon regard était fixé sur le visage endormi de mon amour. Elle me fit comprendre que ce nest pas en restant là que ça changerait quelque chose alors jai finalement écouté la femme et elle maida à retourner dans ma chambre, où je mendormis rapidement les yeux humides et le cur serré.
Plusieurs jours sécoulèrent et son état ne sarrangeait pas du tout. Je passais mes journées entières auprès de lui espérant que tu te réveilles. Les autres sont venus aussi pour te voir et me réconforter. Mais rien ne changea. Tooru pleurait tout le temps. Notre petit batteur était très sensible et il avait peur pour Aki, tout comme les autres et moi-même. Ils avaient tous essayé de me réconforter et me rabâcher que ce nétait pas de ma faute mais ça ne changeais rien. Cétait moi qui conduisais, cest moi qui ai provoqué cet accident.. Cest moi qui ai tué mon amour. Lorsque tout le monde fut partit je massis près de toi comme tous les jours et prit doucement ta main.
« Si tu savais comment je men veux Tout est de ma faute, je ne voulais pas que ça se passe ainsi. Je voulais juste être seul avec toi pour enfin arriver à te dire ce que jai sur le cur. Mais mes mots reste coincé. Dès que je suis près de toi et que je sens ton regard poser sur moi, mes mots ne sortent pas. Cela fait un moment que je te cache mes sentiments, je sais que tu naime pas les hommes. Ce qui me coinçait cétait sûrement le fait que je savais que tu me repousserais. Si un cur faisait plus de bruit, lorsque nous sommes ensemble on ne sentendrait même plus parler. Je nai peut-être pas le physique dune femme mais je suis aussi doux quelle. Jaimerais tellement que tu te réveilles Je taime plus que tout et sans toi je ne vaux rien. Je suis perdu jai besoin de toi. Ne mabandonne pas. Je ten pris Aki-kun. Je taime jai honte, jarrive à te dire mes sentiments alors que tu es profondément endormi. Je suis trop lâche pour te les dire en face . »
Je ne le regardais pas et je savais quil ne mentendait pas mais je voulais me vider pour me sentir mieux. Enfin, je pensais que je me sentirais mieux mais en réalité ce qui me rendrait heureux cest tout simplement quil se réveille. Des larmes coulèrent le long de mes joues pour finir sur mes lèvres, je passai doucement ma langue dessus pour les faire disparaître car elles me gênaient.
« Ne pleure pas ta déclaration est la plus belle que je nai jamais entendu Yuusuke, je suis très touché. Cest vrai, je ne pensais pas un jour aimer un homme. Mais acceptes-tu dêtre ma seule exception? »
Quand jentendis ta voix, je crus dabord rêver. Jai alors levé la tête et croisé ton regard. Mon cur sest alors mis à battre à toute allure. Tu tétais réveillé jétais tellement heureux. Je ne réalisais pas encore ce que tu mavais répondu, pour moi tu étais réveillé cétait le principal. Je te regardais sans oser te prendre dans mes bras. Tu me souriais. Et alors je me rendis compte que tu avais entendu ma déclaration. Je faillis partir en courant mais je me suis alors rappelé tes paroles. Macceptais-tu? Je nosais pas parler. Alors quen générale cest toujours moi qui parle et rit, aujourdhui, je suis de nouveau bloqué.
« Cest grâce à toi que je suis réveillé, Tes mots mont fait revenir. »
« Je . Pardonne-moi »
« Je nai rien à te pardonner. Je taime »
En entendant ses mots dont je les avais toujours rêvés de ta bouche, mes joues devinrent rouge. Je déteste rougir mais là cest vraiment arrivé sans prévenir. Sans trop réfléchir, je me penche et dépose un doux baiser sur tes lèvres. Tu y réponds avec une telle douceur que cela me fit frissonner. Je me reculai à contre-cur et tobservai tendrement. Je caressai lentement ta joue avec toute la douceur dont jétais capable..
« Ton cadeau était le plus beau . »
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Merci Yôko de m'avoir corrigée <3